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Entretien avec Issa Meyer & Ribât Editions

As salam alaykum wa rahmatuLah wa barakatuh ! J’espère que vous allez bien. Pour celles et ceux qui nous connaissent, vous savez qu’il tient beaucoup à cœur à l’équipe Al Adawiyya de répandre les sciences islamiques comme profanes au sein de la Oumma du Prophète ﷺ. C’est pourquoi, aujourd’hui, c’est avec une grande fierté que nous avons l’honneur de vous informer que les fameuses Editions Ribât rejoignent notre réseau de partenaires. Allahu akbar, al hamduliLah. Nous sommes conscientes que ce n’est pas forcément bon pour votre porte monnaie en euros, mais nous sommes persuadées que ce sera bénéfique pour votre porte monnaie de hassanettes pour le Jour dernier.

Et puisque nous ne faisons jamais les choses à moitié … Nous avons eu l’occasion d’interviewer les Editions Ribât et notre frère Monsieur ‘Issa Meyer, qu’Allah ﷻ les préserve et les récompense pour leur bienveillance et leur travail. Nous vous laissons ainsi, dans la suite de cette lecture découvrir cet entretien spécial, qui nous l’espérons, vous plaira !

QUESTION N°1 Ribât Editions : D’où vous est venue l’idée du nom « Ribât Editions » ? Pouvez-vous la présenter (objectifs, cœur de métier, etc…) ?

Historiquement, le ribât était une institution, au sein de la civilisation islamique, qui faisait à la fois office de centre défensif et spirituel. C’était également – et surtout – un état d’esprit, un engagement, un sacrifice : mettre sa vie au service de la Religion d’Allâh. C’est en quelque sorte l’idéal que nous cherchons (bien imparfaitement) à atteindre, et c’est pourquoi nous avons choisi ce nom pour notre maison d’édition.

Quant à ses objectifs et son cœur de métier, Ribât se donne pour mission de promouvoir l’Histoire de l’Islam et de sa civilisation, ainsi que des hommes et des femmes qui l’ont bâtie. Permettre aux musulmans de se réapproprier leur héritage, déconstruire et réfuter les manipulations au sujet de l’Islam et de son Histoire mais aussi élargir les horizons de nos lecteurs, musulmans ou non, tant dans le temps que dans l’espace : voilà la vaste tâche à laquelle nous tentons d’apporter notre modeste pierre, par la permission d’Allâh !

QUESTION N°2 Ribât Editions : Quelles sont les personnes qui se cachent derrière cette édition ?

Issa Meyer est le responsable de la maison d’édition et le principal auteur et traducteur. Un frère et une sœur s’occupent des commandes et expéditions et un autre frère du graphisme. Nous travaillons également avec des traducteurs indépendants pour certains ouvrages.

QUESTION N°3 Ribât Editions : Comment avez-vous rejoint le monde de l’édition et pourquoi vous êtes vous lancés dans cette folle aventure ?

Notre maison d’édition a été fondée en 2018 avec la publication de notre premier ouvrage, « Le roman des Janissaires ». Nous existions auparavant sous la forme d’un blog, et notre principal auteur Issa Meyer écrivait également sur les réseaux sociaux : le livre était la suite logique de notre travail de vulgarisation de l’histoire islamique !

QUESTION N°4 Ribât Editions : Selon vous, quelles sont les compétences professionnelles et les qualités personnelles nécessaires pour rejoindre le monde des livres ?

De la discipline et du sérieux, une grande culture générale, une bonne maîtrise de la langue française, et, notre époque oblige, un certain sens du « marketing » (comprendre les lecteurs, leurs besoins et leurs envies) et un savoir-faire en matière de communication (notamment sur les réseaux sociaux).

QUESTION N°5 Issa Meyer : Pourriez vous vous présenter et nous en dire d’avantage à votre sujet ?

Je suis père de famille, j’ai 35 ans, converti à l’Islam depuis une dizaine d’années, d’origine alsacienne mais vivant aujourd’hui outre-Manche ; et pour ce qui nous intéresse ici, je suis responsable des éditions Ribât, moi-même auteur de 7 livres publiés dans la même édition, et traducteur d’une vingtaine d’autres chez Ribât, Héritage et MuslimCity.

QUESTION N°6 Issa Meyer : Vouliez vous devenir écrivain quand vous étiez petit ? Pourquoi ?

Écrire à mes heures perdues, oui, je crois que cette passion a toujours été en moi (je ne saurais vraiment l’expliquer, il y a là une part d’irrationnel comme dans toutes les passions !) – mais être écrivain (dans le sens d’en faire mon métier), pas nécessairement. Je travaillais d’ailleurs dans un domaine tout à fait différent quand j’ai écrit et publié mon premier livre.

QUESTION N°7 Issa Meyer : Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire des livres ? Depuis quand avez vous ce goût de l’écriture et de l’histoire ?

Ceux et celles qui me suivent depuis quelques années savent que j’ai commencé par écrire des articles sur des blogs et les réseaux sociaux pour vulgariser l’Histoire islamique auprès du plus grand nombre ; le livre était la suite logique de ce travail ! Plus concrète et durable, aussi, puisque le livre demeure alors que les publications en ligne peuvent aisément disparaître.

Depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir ! J’ai appris à lire sur un atlas de géographie, dévoré tous les livres d’histoire de la bibliothèque familiale (mon père étant lui-même passionné d’Histoire et auteur à ses heures perdues), j’écrivais souvent de petits textes ici et là… Je crois que j’ai ça dans le sang !

QUESTION N°8 Issa Meyer : Etre écrivain, pour vous, c’est plus un métier ou une passion ? Avez vous d’autres passion ?

Je dirais que l’écriture ne peut être foncièrement qu’une passion ; mais à l’inverse, l’édition est un métier à part entière. Allier les deux casquettes permet ainsi de maintenir un certain équilibre entre la discipline et la passion.

La lecture et les voyages, essentiellement. Allier vie de famille et un volume de travail très conséquent ne me laisse pas vraiment de temps pour autre chose !

QUESTION N°9 Ribât Editions : Avec du recul, que vous apporte le métier d’éditeur dans votre quotidien ? Et qu’est ce qui vous plaît le plus ?

QUESTION N°10 Issa Meyer : Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur ?

L’évasion intellectuelle, l’indépendance, et surtout la satisfaction du travail accompli, du plaisir des lecteurs, d’œuvrer pour une cause en laquelle nous croyons profondément. Parmi les mauvais côtés, je n’en vois pas beaucoup, hormis peut-être l’énorme investissement en termes de temps.

QUESTION N°11 Issa Meyer : Où écrivez vous ? A quels moments de la journée ? Combien de temps consacrez vous à l’écriture ? Combien de temps en moyenne vous faut-il pour écrire un livre ? Travaillez vous sur ordinateur ou sur papier ?

Chez moi, à tout moment et presque toute heure. Le volume horaire est très aléatoire : en période d’écriture intensive, je peux aller jusqu’à 15 heures par jour, 7 jours sur 7 – et après, plus rien pendant des semaines, le temps que le cerveau se recharge et que l’inspiration revienne. En moyenne, écrire un livre me prend entre 4 et 6 mois (plus ou moins selon le volume de l’ouvrage). Sur ordinateur ; parfois même sur smartphone quand l’inspiration vient à des endroits improbables !

QUESTION N°12 Ribât Editions : Actuellement, quels sont les livres que vous recommanderiez de lire ? Pourquoi ?

Puisque nous entrons dans le mois béni de ramadan, le Qur’ân, bien entendu, et tout ce qui pourra vous rapprocher de son message et de celui qui nous l’a transmis ﷺ. Ce mois est trop important pour nous laisser distraire par d’autres préoccupations !

QUESTION N°13 Issa Meyer : Où trouvez vous les sources historiques que vous utilisez ? Comment choisissez vous les thèmes et périodes historiques abordées dans vos livres ?

J’utilise à la fois les sources “classiques”, à savoir les historiens musulmans des premiers siècles de l’Hégire, et des sources secondaires, à savoir les travaux plus récents des spécialistes (essentiellement occidentaux) des différents sujets évoqués, en les croisant et recoupant. La note historiographique et la bibliographie du “Roman des Andalous”, par exemple, vous donneront une bonne idée de ma méthode !

C’est assez aléatoire : il peut s’agir de répondre à un besoin spécifique de la communauté ou de préférences purement personnelles, parfois (souvent) les deux en même temps. Par exemple, comme je l’ai mentionné dans la préface de ces deux livres, j’ai écrit “Le roman des Janissaires” et “Le roman des Andalous” avec la volonté de mieux faire connaître l’histoire des musulmans sur le continent européen, qui est souvent méconnue. Pour le premier, il s’agissait aussi de combler un manque dans l’édition islamique francophone (sur l’histoire de l’empire Ottoman) et, pour le second, d’une “passion” personnelle pour al-Andalus. “Femmes d’Islam” visait à répondre à une problématique particulière sur laquelle l’Islam est souvent attaqué (la place des femmes dans notre religion et notre civilisation), tandis que “Héros de l’Islam” avait pour but d’offrir et présenter des modèles aux musulmans, en particulier aux plus jeunes générations. Il peut aussi s’agir de demandes des lecteurs, quand elles sont nombreuses, comme pour “Le petit roman d’al-Quds” ! Quant au petit dernier, “Le feu et la foi”, il correspond à toutes ces raisons à la fois : passion personnelle, manque de romans (historiques) dans l’édition islamique, aspect “édifiant” autour du héros et des leçons transmises à travers sa vie et son parcours.

QUESTION N°14 Issa Meyer : Qu’est ce qui vous a mené à écrire votre dernier livre : « Le Feu et la Foi » ?

J’ai le sentiment qu’un livre d’histoire classique (précisément parce qu’il doit s’en tenir au concret, à ce que les chroniqueurs et historiens nous ont rapporté) ne permet pas d’évoquer tout un éventail de réalités : comment les gens ont vécu et ressenti ces événements, quels sentiments ont pu les traverser, quels drames personnels ils ont vécu, quels étaient leurs espoirs, leurs craintes, leurs rêves. Le roman permet d’aborder et d’imaginer toutes ces choses, et également de transmettre des valeurs à travers des héros, leurs choix, leurs dilemmes, leurs parcours de vie. Le livre d’histoire nous parle des grands hommes mais rarement de tous les « petits », de la manière dont les gens comme vous et moi ont vécu telle ou telle période, alors que le roman historique permet justement de le faire. Je suis aussi, à titre personnel, un grand amateur des sagas historiques type “The Last Kingdom”, et c’était à mon sens quelque chose qui manquait dans l’édition islamique.

QUESTION N°15 Issa Meyer : Comment aborder l’histoire? Par quelle période commencer si l’on veut se construire un bagage historique intéressant qui donne des clés de compréhension du monde actuel ?

Je conseille d’étudier en tout premier lieu la Sîra de notre Prophète ﷺ (et la religion de manière générale), puis l’histoire des califes bien guidés et des premières générations de musulmans, car cette étude vous fournira le cadre et la perspective nécessaires pour comprendre et analyser le reste de l’Histoire en tant que musulman. Vous trouverez déjà bon nombre de clés de compréhension de notre monde et de notre époque dans le Qur’ân et la Sunna ! Vous pouvez ensuite étudier le reste de l’histoire islamique et, puisque vous évoquez le monde actuel, naturellement l’histoire (politique et intellectuelle) de l’Occident et de sa rencontre avec le monde musulman (influence idéologique, colonisation politique et économique, etc). Dans tous les cas, c’est une étude qui ne s’arrête jamais vraiment : on a toujours quelque chose à apprendre sur l’Histoire !

QUESTION N°16 Issa Meyer : Doit-on diversifier les auteurs et les points de vue pour avoir une vision systémique des évènements passés ?

Oui, tout à fait, c’est même une nécessité si vous souhaitez aller au fond des choses et comprendre le monde dans toute sa complexité (avec, néanmoins, la condition prérequise mentionnée dans ma réponse précédente, à savoir de posséder en premier lieu des bases solides dans la connaissance de notre religion pour en faire votre cadre conceptuel). L’Histoire est une discipline hautement subjective (contrairement à ce que l’on cherche souvent à nous faire croire), et un événement sera rarement interprété de la même manière selon le camp dans lequel on se trouve. Même lire les points de vue des ennemis ouverts et déclarés de l’Islam est par exemple intéressant dans la mesure où cela permet de comprendre ce qui les anime, comment ils voient le monde et les musulmans, quelles sont leurs références historiques, et bien d’autres choses.

QUESTION N°17 Issa Meyer : Comment comprendre l’histoire ? c’est à dire : 1. La maîtrise de l’histoire et la pleine conscience des leçons peuvent elles nous aider à ne pas reproduire les erreurs passées ? 2. Ou, la réitération des évènements et l’oubli sont inévitables ?

Les deux propositions ne s’excluent pas mutuellement. Il est absolument indispensable, en tant que croyant, de connaître l’Histoire et de méditer sur les leçons qu’elle nous offre – ce qui, par la grâce et la permission d’Allâh, nous permettra d’éviter bon nombre d’écueils ; néanmoins, il existe une force suprême qui se trouve au-dessus de notre propre volonté, qui règne sur les événements et qui a décrété la permanence de certaines réalités en ce bas monde (dont l’oubli). Je crois que la clé de la compréhension du monde et de l’Histoire se trouve dans ce juste milieu : chercher à œuvrer à travers toutes les possibilités qui nous sont offertes tout en nous rappelant que les fins ne sont pas entre nos mains, et que certaines réalités sont effectivement inévitables.

QUESTION N°18 Issa Meyer : Quel est votre point de vue vis à vis de la phrase : « L’histoire se répète » ? Et vis à vis du hadith suivant : « Vous suivrez l’exemple des nations qui vous ont précédées, coudée par coudée et empan par empan, si bien que s’ils entraient dans un trou de lézard, vous les y suivrez. » (Hadith rapporté par At-Tirmidhi selon le témoignage d’Abu Hurayra) ?

On peut effectivement discerner des modèles historiques, ou ce que certains ont appelé des « Sunnas d’Allâh » : par exemple, l’idée que si un peuple croyant s’éloigne d’Allah, Allah l’humiliera d’une manière ou d’une autre. Ce n’est toutefois pas une science exacte, et il existe en ce bas monde une telle variété de facteurs entremêlés que personne ne peut prétendre comprendre totalement l’Histoire (ou pire encore, prédire l’avenir), si ce n’est Celui qui l’a mise en œuvre et la dirige dans toute sa complexité. Au sujet de la deuxième question, je dirai simplement que le Messager d’Allah ﷺ a dit vrai et que le monde qui nous entoure fournit, je crois, assez de preuves de la véracité de cette parole particulière.

QUESTION N°19 Issa Meyer : En résumant les informations clés de vos ouvrages, quels conseils pourriez vous donner à la communauté musulmane et qui seraient envisageables de mettre en place dans notre contexte actuel ?

Si la question est « philosophique », alors tirer des leçons de l’Histoire, bien sûr, et de tout ce qui n’a pas fonctionné dans la nôtre (notamment récente) : se remettre en question en permanence, s’attacher fermement à nos valeurs, à notre religion, au Qur’ân et à la Sunna sans jamais les édulcorer ni les trahir, tout en cherchant sans cesse à comprendre le contexte autour de nous et à s’y adapter (sans sombrer dans la sclérose, donc).

Si la question est plus concrète, puisque vous parlez de « mettre en place » des choses, alors je dirais que, dans le contexte très difficile qui est le nôtre, toutes les initiatives et structures qui visent à transmettre le savoir sont louables, ce qui peut aller de clubs de lecture comme le vôtre à des moments dédiés en famille, à de la vulgarisation sur les réseaux sociaux, à la mise en place de bibliothèques dans les mosquées, etc. Je pense en particulier (surtout à notre époque) qu’il faut rendre le savoir (qu’il soit religieux ou historique) accessible, intéressant et attractif, et ne pas se contenter de proposer de la connaissance brute sans y mettre la forme ; c’était notre objectif premier avec Ribât.

QUESTION N°20 Issa Meyer : Quels sont vos héros et vos modèles ?

En premier lieu, le Prophète ﷺ, bien sûr, et tous ceux que j’ai mentionnés dans “Héros de l’Islam”, mais en particulier, naturellement, ceux qui ont fait usage de leur plume pour défendre l’Islam. Et je ne peux m’empêcher d’avoir une tendresse particulière pour ceux qui sont allés à contre-courant, qui n’ont pas hésité à se dresser contre les tendances de leur temps au détriment de leurs propres intérêts et de ce que leurs talents auraient pu leur octroyer s’ils étaient “restés dans le rang” (Ibn Taymiyya et Ibn Hazm, notamment).

QUESTION N°21 Issa Meyer : Il existe des critiques selon lesquelles vos livres seraient trop « romancés », qu’en pensez vous ?

C’est vrai ! Je le prends même comme un compliment, car dès que je me suis lancé dans cette aventure, mon but a été de faire aimer l’Histoire en essayant de la rendre intéressante même pour les non-initiés, et donc accessible au plus grand nombre. Quand un lecteur m’écrit pour me dire qu’il n’avait jamais lu de livre d’histoire avant les miens et qu’il est depuis passionné par cette discipline, c’est quelque chose qui me fait toujours chaud au cœur et qui me motive encore plus dans cette direction – al-hamdulilLâh. Évidemment, cette approche ne plaît pas forcément aux “puristes”, mais notre histoire n’appartient pas qu’aux universitaires et aux “spécialistes”, c’est le bien commun de tous les musulmans.

Je crois aussi que la plupart de ces critiques viennent aussi du fait que j’écris ouvertement d’un point de vue islamique, dans le cadre d’une vision du monde spécifique et d’une volonté de transmettre des valeurs, alors qu’un mythe très français prétend à “l’objectivité” historique (comme si ceux qui défendent cette approche “scientifique” n’avaient pas eux-mêmes leurs propres biais et postulats !).

QUESTION N°22 Issa Meyer : Quel est le livre que vous avez aimé le plus écrire ? Et au contraire, quel est le livre qui vous a été le plus difficile à écrire ?

Sans hésiter, “Le feu et la foi” (pour la première question) : créer un univers, façonner des personnages, une histoire, décrire des sentiments, c’est tout à fait différent d’un livre d’histoire “classique” (aussi passionnante soit la réalité abordée). Pour la seconde question, je n’en vois pas vraiment : j’ai aimé écrire tous mes livres.

QUESTION N°23 Ribât Editions : Quel bilan tirez vous de votre aventure ? Et quels sont vos projets ?

Un bilan extrêmement positif : en partant d’une page Facebook, nous avons aujourd’hui, par la permission d’Allah, publié plus d’une vingtaine d’ouvrages qui transmettent la connaissance de notre histoire et de notre religion – al-hamdoulilLah !

Quant à nos projets, nous travaillons actuellement sur la publication des versions « Jeunesse » de nos deux best-sellers, « Femmes d’Islam » et « Héros de l’Islam », ainsi que sur un ouvrage plus général, « L’histoire islamique pour tous », et, bien entendu, sur la suite de notre roman « Le feu et la foi » – inshaAllah.

QUESTION N°24 Ribât Editions : Qu’aimeriez vous dire aux personnes qui vous suivent et vous soutiennent ?

Un grand merci ! Qu’Allah vous préserve et vous récompense pour tout l’immense soutien que vous nous avez accordés depuis le début de l’aventure Ribât – rien n’aurait été possible sans vous (et bien sûr, sans l’aide d’Allah).

QUESTION N°25 Issa Meyer : Le mot de la fin : Que diriez vous à vos lecteur et surtout aux jeunes qui vous lisent ?

Continuez à lire ! Lisez, lisez encore, lisez de tout, et lisez dans toutes les langues, apprenez l’arabe et l’anglais pour ne plus uniquement dépendre du français (qui transmet une certaine vision du monde et vous enferme dans cette dernière), ouvrez grand vos esprits et ne vous limitez surtout pas au contexte franco-français morose et étouffant. Et une fois que vous avez lu, bien sûr, agissez en fonction, à votre échelle et selon vos talents et capacités, et toujours dans le cadre de notre éthique islamique !

C’est sur ces jolis mots que nous clôturons cette interview. Cependant, nous ne cesserons jamais (en tout cas, je l’espère inshaAllah) de vous surprendre, alors nous avons ci-dessous une dernière surprise pour vous :

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