As salam alaykum wa rahmatuLah wa barakatuh mes chères lectrices (et lecteurs). J’espère que vous allez bien, et surtout que vous avez fait une bonne rentrée ! Il est vrai que le retour des vacances n’est jamais évident, mais bon, kheir inshaAllah. On fait avec, on se re-motive et on se met au travail ! D’ailleurs, Allah ﷻ nous dit dans le Coran :

لَقَدْ خَلَقْنَا الْاِنْسَانَ فِيْ كَبَدٍۗ

Nous avons, certes, créé l’homme pour une vie de lutte.

Sourate Al-Balad – Verset 4

Il y a quelques mois, toujours dans ma quête de dénicher des talents au sein de la communauté, j’ai découvert l’ouvrage « Le choix de Nour » sur Instagram. J’ai tout de suite été interpellée par la couverture. SubhanAllah, je n’avais pas encore lu le livre, qu’il était déjà dans mon panier, prêt à être expédier chez ma meilleure amie pour le mois du Ramadan. Déterminée, je l’ai imposé comme lecture journalière pour le mois de juillet 2024, et ça a été un choc. Toutes les lectrices sans exception ont été bouleversées. Et… Faut bien se l’avouer, nous sommes passées par toutes les émotions. Je dirai que, dans un premier temps, c’était de la colère que je ressentais. Mais, peu à peu que mes yeux défilaient les mots et les pages, c’était de la tristesse qui m’avait envahie.

Aujourd’hui, c’est avec grande joie que je vous propose ce bel entretien collaboratif (puisque que je vous ai donné l’occasion de poser vos propres questions) avec notre généreuse autrice : Nawela Noor (Son Instagram : ICI).

QUESTION N°1 : Pourrais tu te présenter (parcours profane, religieux, passions, etc…) ?

Je m’appelle Nawela Noor (Nono pour les intimes), née dans les années 90, mariée au célibat et sans enfants. Un assaisonnement intéressant pour qui se cherche écrivain.

Mon existence a commencé quelque part dans le nord, par une froide soirée d’hiver dans une région propice à la naissance des contes. Ironie du sort, ma vie n’en est pas un. Mais elle m’aura quand même permis de mettre un peu de plomb dans la tête, puisque l’âge de la maturité a signé mes premiers pas dans le milieu médical. Des études douces, amères et un diplôme inutile collé sur le plafond. Vous m’excuserez, mais je préfère parler passion. C’est un peu bête parce que je n’en ai pas. Moi, ce qui me démange, c’est plutôt le besoin. Dessiner pour transmettre, lire pour s’oublier, écrire pour exister, marcher pour contempler. Et puis la foi… La foi pour vivre. La foi pour trouver du sens. Malheureusement mon cheminement spirituel n’a pas été un long fleuve tranquille. Je n’ai pas grandi dans une famille très lettrée religieusement, mais ça, vous le découvrirez en me lisant. Je dirai simplement qu’un jour Dieu a mis une lumière sur mon chemin et que j’ai choisi de la regarder. Depuis, je ne souhaite plus la quitter. « Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. ».

QUESTION N°2 : Voulais tu devenir écrivaine quand tu étais petite ?

J’aurais aimé vous dire que j’ai ça dans le sang depuis que je suis née. Hélas, j’ai plutôt grandi dans les sciences, une objectivité dure et froide qui ne laisse pas de place aux effusions de sentiments sur papier. L’écriture n’est apparue dans ma vie qu’au moment où je n’avais plus d’autre choix que de la contempler. Un jour la maladie frappe et la seule façon de contrer son inertie, c’est d’écrire. Jamais je n’aurais envisagé ce chemin si je ne m’étais pas trouvée dans un état aussi pitoyable, alitée dans un lit, avec pour seule fenêtre sur le monde le bâtiment d’en face. Quand on ne peut plus vivre avec le corps, on vit avec son âme. La vie trouve toujours un chemin, dit-on. Et je crois bien que c’était le plan de Dieu. Que je prenne la plume et que je transmette le destin étrange qu’Il a façonné pour moi.

QUESTION N°3 : Où écrivais tu ? A quels moments de la journée ? Combien de temps consacrais tu à l’écriture ? Combien de temps en moyenne te faut-il pour écrire un livre ? Travaille tu sur ordinateur ou sur papier ?

J’écris chez moi, sur ordinateur, sans moments précis dans la journée, sans horaire particulier.

Combien de temps me faut-il pour écrire un livre ? Le temps que l’inspiration et la maturité fassent leur œuvre. Pour un livre aussi intimiste et engagé que « Le choix de Nour », ça traine en longueur (mea culpa). En réalité, je n’écris pas tous les jours. Il m’arrive d’avoir des absences de plusieurs mois où l’histoire demeure dans ma tête, se construit et se déconstruit jusqu’à ce que je sente que c’est le bon moment ou que je tiens le bon fromage. Mon équilibre mental joue beaucoup aussi dans ma productivité. Je crois que je suis un peu fatiguée. Les épreuves, ça use à la longue. J’ai perdu un peu de la fougue qui me rendait lionne dans ma tendre jeunesse.

QUESTION N°4 : Où as tu appris à écrire aussi bien ?

Cette question m’a fait sourire. Je prends le compliment. Il me motive.

De base, je ne savais pas réellement écrire. Comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai grandi dans le pragmatisme des sciences. Je travaillais avec des schémas, des mots clés, des chiffres et des rapports très concis. Autant vous dire que je ne savais même plus comment former des phrases et encore moins m’étaler sur des émotions. C’est Christel Dabos qui a tout changé. Un jour, je cherchais un livre à lire, je suis tombée sur la Passe-Miroir et c’est dans cette saga que j’ai tout appris. J’ai une approche assez scientifique de la littérature. C’est en analysant plusieurs ouvrages, de la structure du récit au vocabulaire, que j’ai assimilé les rouages de l’écriture. Les livres sont nos meilleurs enseignants.

QUESTION N°5 : Te sens tu heureuse en ce moment ?

Cette question m’a rendue triste. C’est les montagnes russes ici ! Je suis peut-être trop brisée pour être heureuse. Ou peut-être trop seule, je ne sais pas. Paradoxalement, je suis assez joyeuse. J’aime beaucoup rire et je suis reconnaissante envers Dieu pour tout. Le bon comme le mauvais.

QUESTION N°6 : Quelle est la plus belle mosquée que tu as visité ? Pourquoi ?

Je n’en ai pas visité des masses. En fait, je n’accorde pas beaucoup d’importance à leur esthétique. Mais c’est peut-être justement parce que je n’en ai pas connu de grandiose ? Je ne sais pas ce que cela fait d’être abasourdie par l’architecture dans la maison de Dieu.

QUESTION N°7 : Quel est ton auteur préféré ? Pourquoi ?

Christel Dabos. Ecriture, vocabulaire, intrigue, imagination, originalité, c’est un sans-faute pour moi ! Elle m’a emportée et elle m’a tout appris !

QUESTION N°8 : Quel est ton livre préféré ? Pourquoi ?

Jane Eyre. C’est une œuvre que je chéris particulièrement pour la grande intelligence avec laquelle elle a été écrite et les valeurs chrétiennes qui y sont disséminées. Elles sont très similaires aux nôtres. La façon dont l’héroïne combat ses passions pour rester sur le chemin de Dieu est un très bon exemple de piété. C’est le genre de romance « halal » que je promouvrai toujours autour de moi (et à mes enfants si j’en ai un jour).

QUESTION N°9 : Quel est ton film préféré ? Pourquoi ?

The usual suspects. C’est un vieux film, mais quel plot twist ! « Le coup le plus rusé que le diable ait réussi, c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas ».

QUESTION N°10 : Quelle est ta série préférée ? Pourquoi ?

Game Of Thrones (sans les scènes olé olé). Cette série a cassé tous les codes. Je suis là pour ça.

QUESTION N°11 : Si tu regardes des animés (série animée japonaise), quel est ton top 5 ? Pourquoi ?

Ca fait très longtemps que je n’ai plus regardé d’animés, mais j’ai baigné dedans. Par contre, j’ai surtout lu les mangas papiers. Mon top 5 :

1. Basara : L’intrigue, la romance, l’originalité, j’ai tout aimé dans ce manga.

2. Nana : Je me suis beaucoup identifiée à l’héroïne (celle qui chante). Les personnes abandonnées développent souvent des troubles de l’attachement. On ne sait pas forcément comment s’y prendre. On a toujours peur de mal s’y prendre. Si on ne s’attache pas à l’excès, on navigue dans le rien. La carapace est là mais la sensibilité est extrême.

3. One Piece : Sacrée critique de la société.

4. Nicky Larson (city hunter)

5. Fruits basket : Parce que c’est sombre et mignon.

QUESTION N°12 : Quels sont tes héros (ou héroïnes) et tes modèles ? Pourquoi ?

Je n’ai pas de héros, pas de modèle si ce n’est ceux que la foi m’a apporté. Qu’il s’agisse des prophètes ou des grands noms de l’islam, lire leur histoire m’a toujours permis d’y puiser du courage, de relativiser et d’accepter mes épreuves. Quand mon père m’a reniée, Abraham était devenu mon modèle. Puis quand je suis tombée malade, j’ai trouvé refuge dans la vie d’Ayoub. Et quand je me suis trompée, c’est auprès de Yunus, l’homme au poisson, que j’ai cherché du réconfort. La pluralité des épreuves que Dieu a donné à ses privilégiés nous permet aujourd’hui à nous, de toujours trouver un modèle auquel s’identifier. Soit ces personnes ont un vécu similaire soit elles ont vécu pire. Leur point commun est qu’elles ont toujours fait face en restant sur le chemin de la droiture. Et c’est ce qu’on doit s’efforcer de faire. C’est pour cela que Dieu nous conte leur histoire. Pour qu’on s’accroche à Son câble quoiqu’il arrive.

QUESTION N°13 : Quel est où quels sont les versets coraniques qui te parlent le plus ?

يٰٓاَيُّهَا الَّذِيْنَ اٰمَنُوْا كُوْنُوْا قَوَّامِيْنَ بِالْقِسْطِ شُهَدَاۤءَ لِلّٰهِ وَلَوْ عَلٰٓى اَنْفُسِكُمْ اَوِ الْوَالِدَيْنِ وَالْاَقْرَبِيْنَ ۚ اِنْ يَّكُنْ غَنِيًّا اَوْ فَقِيْرًا فَاللّٰهُ اَوْلٰى بِهِمَاۗ فَلَا تَتَّبِعُوا الْهَوٰٓى اَنْ تَعْدِلُوْا ۚ وَاِنْ تَلْوٗٓا اَوْ تُعْرِضُوْا فَاِنَّ اللّٰهَ كَانَ بِمَا تَعْمَلُوْنَ خَبِيْرًا

ô les croyants ! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l’ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu’il s’agisse d’un riche ou d’un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, [sachez qu’] Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

Sourate AN-Nisa’ – Verset 135

QUESTION N°14 : Quel est le moment historique lié à l’Islam qui t a le plus marquée ?

Je crois que j’ai une petite préférence pour le moment où Abou Dhar s’est opposé à ses propres compagnons lorsque ceux-ci se sont épris de richesses et de pouvoir. Dumbledore a dit un jour… « Il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. »

QUESTION N°15 : Quel a été le « déclic » qui t’a poussé à écrire et publier « Le choix de Nour » ?

L’enfer dans laquelle ma vie est tombée. Quand j’ai fait le choix de la foi, j’ai tout perdu : famille, foyer, amis, perspectives d’avenir. J’étais seule. Perdue. Mon seul repère et mon seul espoir était Dieu. J’avais besoin d’écrire cette histoire pour me vider de la douleur que je transportais, de l’injustice que je ressentais et pour que le monde sache qui nous étions réellement. Des femmes, comme tout le monde qui n’aspirent qu’à vivre comme tout le monde. Je savais aussi que d’autres personnes vivaient des situations similaires. Ce livre est à la fois un cri du cœur, une main tendue et une sadaqa jariya pour qu’à ma mort me survive quelque chose qui témoignera en ma faveur le jour de la résurrection. In shaa Allah.

QUESTION N°16 : Le livre « Le choix de Nour » est-il basé sur ta vie ?

Oui, c’est une histoire inspirée de faits réels. Malheureusement.

QUESTION N°17 : L’écriture du livre « Le choix de Nour » a t-elle été difficile, ou, au contraire, est-ce qu’elle t’a fait du bien ?

Je crois qu’écrire ce livre m’a fait du bien. Je crois même qu’écrire ce livre m’a profondément guérie.

QUESTION N°18 : Tes proches sont-ils au courant ? Si oui, comment ton entourage a perçu le livre « Le choix de Nour » ?

J’écris en anonyme car cette histoire, bien qu’inspirée de faits réels, n’est pas la réalité. Personne n’est au courant, personne ne le sera. C’est une justice que je m’impose à moi-même pour qu’aucun opprobre ne soit injustement jeté sur qui que ce soit.

QUESTION N°19 : Les dessins ont-ils été réalisés par tes soins ? Si oui, comment as tu développé ton style de dessin ?

Oui, tout a été réalisé avec mes petits doigts. Je ne sais pas trop comment j’ai développé ce style. Par mimétisme au commencement et ensuite, on se laisse aller à soi-même. Le dessin, c’est surtout beaucoup d’observation.

QUESTION N°20 : Que signifient les dessins des couvertures ?

Concernant la jaquette : La couleur noire représente l’obscurantisme dans lequel l’héroïne a grandi, la dorure, la lumière qui perce l’obscurité et redonne de l’espoir. Le paon signifie l’orgueil familial qui aveugle et maintient l’héroïne dans une ignorance crasse, empreinte de souffrances. C’est pour cela que le paon cache un œil et que l’autre évoque la tristesse.

Concernant la couverture rigide : A l’avant, il y a cette jeune fille innocente, aux longs cheveux, tapie dans son propre cocon, une clé à la main qui désigne la libération qu’elle a trouvé dans la foi. A l’arrière, l’héroïne enfermée dans une cage. Sa cage, c’est sa famille, le poids des traditions et le poids des médias.

QUESTION N°21 : D’autres dessins des personnages (en particulier Redwane) sont-ils prévus ?

Redwane existe déjà. Pourquoi ? Intéressée ? C’est pas un bon, Redwane ! In shaa Allah, il y aura d’autres dessins!

QUESTION N°22 : Quelles ont été les choses que tu as le plus aimé faire / écrire / lire dans la rédaction de ton ouvrage ?

J’ai adoré décrire la mère ! Son caractère très théâtral en particulier. Mais je crois que les scènes que j’ai préféré écrire sont celles qui étaient dures. Parce que les émotions qu’elles dégagent sont réelles.

QUESTION N°23 : Quelles ont été les difficultés que tu as rencontré au cours de la publication ou de la rédaction de ton ouvrage ?

Faire face à mon mental pour aller au bout de mon livre. Faire face, aussi, à ma peur de ne pas être assez, de ne pas faire assez, de décevoir. Ecrire est une sorte de combat que je me livre à moi-même. Je suis peut-être trop dure avec moi-même.

QUESTION N°24 : Serait il possible d’organiser une rencontre pour faire dédicacer nos livres ?

J’aimerais bien ! A visage couvert. Je tiens à mon anonymat haha.

QUESTION N°25 : Qu’aimerais tu dire à toutes les jeunes filles qui vivent plus ou moins ce que Nour a vécu par sa soif d’en apprendre plus et de devenir une meilleure musulmane ?

J’aimerais leur dire qu’elles ne sont pas seules… Qu’au bout du chemin, il y a de la lumière. Que c’est peut-être dur, mais que la récompense d’Allah en vaut la peine. Dieu ne nous dit-il pas qu’avec la difficulté, il y a la facilité ? Un jour le destin vous frappe comme un marteau sur la tête, le lendemain Dieu dépose un miracle devant votre porte. C’est réel. Ceux qui ont le courage de faire front ont eu plus d’une fois l’occasion de les savourer. Accrochez-vous au câble d’Allah autant que vous le pouvez. Dieu ne vous donnera jamais d’épreuves que vous ne pouvez supporter.

QUESTION N°26 : A quand la sortie du tome 2 ? Vas tu organiser une nouvelle cagnotte pour la sortie du tome 2 ?

In shaa Allah, oui ! Il y aura une cagnotte ! Pour la date, je préfère me taire… Je préfère ne pas donner de faux espoirs xD.

QUESTION N°27 : Selon toi, quelles sont les solutions qui s’offrent à la communauté musulmane aujourd’hui ?

Je ne sais pas si j’ai bien compris la question, mais je dirai l’entreprenariat et la hijra pour celles qui le peuvent !

QUESTION N°28 : Quels sont les conseils que tu aimerais adresser à notre jeune communauté pour lutter contre l’injustice à laquelle elle peut être confrontée ? Mais également pour mieux vivre en tant que musulman français ?

Patienter. Prier. S’entourer. Apprendre. Plus vous aurez de cordes à votre arc, plus vous pourrez échapper à l’injustice et gouter à la liberté. Ne tombez pas dans l’inertie, ne tombez pas dans le désespoir. Continuez à avancer. Explorez toutes les possibilités qui pourraient se présenter. Profitez-en pendant que vous êtes jeunes. La vie trouve toujours un chemin. Et rien n’est impossible pour Dieu.

QUESTION N°29 : Actuellement, quels sont les livres que tu recommanderez de lire ? Pourquoi ?

Le Coran. C’est bateau, c’est cliché, mais on le néglige un peu trop souvent. Sinon j’aime bien les ouvrages sur les femmes dans la culture islamique. D’ailleurs, « Femmes de savoir » (Son Instagram : ICI) en a écrit de très bons. Ça nous permet à nous, musulmanes, d’avoir une approche beaucoup plus lumineuse et beaucoup équilibrée de la foi.

QUESTION N°30 : Quel bilan tires tu de ton aventure ? Et quels sont tes projets ?

Un bilan très positif, al hamdoulilah ! Sortir ce livre m’a permis de réaliser la pluralité des opinions vis-à-vis de l’islam et la tolérance qui nous entoure. La malveillance de certains médias ne représente qu’une petite fraction de la population ! La peur m’a un peu quittée depuis. Ça m’a également permis de rencontrer des personnes extraordinaires et un lectorat aussi bienveillant que soutenant ! J’ai reçu beaucoup d’amour… J’en avais besoin.

Concernant mes projets, je me concentre sur le tome 2 pour le moment. Après, qui vivra verra ! Je suis partisante du carpe diem.

QUESTION N°31 : Un dernier mot pour clôturer cet entretien ?

Merci. Du plus profond de mon coeur. Merci.

Les plaisir de ce bas monde ne sont pas éternels, ils ne sont qu’éphémères, et cet entretien touche donc à sa fin. SubhanAllah. J’ai énormément aimé le faire, et j’espère qu’il vous aura tout autant plu. De notre côté, il reste quelques surprises vis à vis du livre « Le choix de Nour ». Elles vous seront dévoilées quand le moment sera venu inshaAllah. Je vous dis, à très vite, et gros bisous mes adawiyettes !

Petit Nems

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